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La reine des vitamines : la vitamine C La vitamine

La vitamine C est avant tout connue comme vitamine antiscorbutique, mais si le scorbut est devenu rarissime dans nos sociétés, il n’en demeure pas moins que la plupart d’entre nous souffre actuellement d’une franche subcarence en vitamine C. Cette vitamine se trouvant surtout dans les fruits et les légumes frais, il s’ensuit que l’avènement de la nourriture industrielle, des conserves, de la farine blanche et des huiles chauffées l’a presque complètement chassée de notre alimentation courante. Pour prévenir la grippe, la vitamine C est tout particulièrement indiquée, avec une posologie de 1000 à 1500 mg/j tout au long de l’année, et un renforcement jusqu’à 3000 mg/j en période critique. Il va sans dire que les autres affections O.R.L., telles que coryza, rhinite, otite, pharyngite, laryngite, trachéite, bronchite, pneumonie et même rhume des foins, peuvent être prévenues de la même façon. Beaucoup mieux que le thé, le café, le chocolat ou les autres excitants que l’on a l’habitude de prendre au petit déjeuner, quelques comprimés de vitamine C consommés chaque matin nous assurent une journée pleine d’énergie et de clarté d’esprit. Réputée pour retarder l’apparition de la fatigue, la vitamine C s’accorde bien avec l’activité sportive. Aux doses de 3000 à 5000 mg/j, elle alimente en énergie, stimule l’influx nerveux moteur, et permet de récupérer très vite. De plus, la vitamine C : ralentit l’usure des cartilages, retarde le flétrissement de la peau, détruit les molécules cancérigènes, élimine les toxiques, Elle limite le cholestérol, relance les défenses immunitaires, stimule l’activité cérébrale, entretient les muscles, lutte contre le stress, gomme la fatigue, évite les allergies... Comment, dans ces conditions, ne pas la considérer comme un prolongateur

de l’existence ? Dans cette optique de ralentissement du vieillissement, on pourra prendre de 3000 à 5000 mg/j de cette vitamine, en association avec les vitamines, A, D, E, B6, B12, des Bioflavonoïdes et du sélénium. Régulant le métabolisme des lipides, la vitamine C peut encore être utilisée en prévention des affections cardio-vasculaires. Dans ce cadre, 3000 à 5000 mg/j, associés à une diététique adéquate et à une bonne oxygénation, peuvent faire baisser le mauvais cholestérol et éviter de graves problèmes.


Quant à savoir si la vitamine C serait contre-indiquée dans certains cas, les avis divergent selon les auteurs.

Le bruit à notamment couru que des doses élevées de vitamine C pouvaient provoquer des calculs urinaires oxaliques chez les personnes prédisposées.

Toutefois, les études les plus sérieuses semblent démontrer que, même à très fortes doses, la vitamine C ne peut produire des quantités de résidu oxalique suffisantes pour former des lithiases.

Pour le reste, toutes les expérimentations, animales et humaines, ont prouvé que la vitamine C, même à forte doses et prise pendant des durées prolongées, ne présentait absolument aucune toxicité, et ne risquait pas non plus d’entraîner des malformations sur le foetus chez la femme enceinte.

Bien au contraire, la vitamine C prolongerait la vie, tout au moins si l’on en croit l’expérience de Linus Pauling qui, pendant plus de vingt ans, a pris 18 grammes de vitamine C par jour... et décéda à l’âge respectable de 97 ans !

En résumé, combien nous faut-il de vitamine C ?

Pour entretenir une bonne santé : entre 1000 et 1500 mg/j.

Mais pour vivre en très bonne santé, allonger sa durée de vie, et améliorer ses performances intellectuelles et physiques : entre 2500 et 3000 mg/j.

Attention : de telles doses s’entendent en association fruits, légumes crus et complémentation.

Cette vitamine entre en synergie avec toutes les autres vitamines, minéraux et oligo-éléments dont elle renforce la métabolisation ; mais plus particulièrement avec la vitamine E et le

Béta-carotène dans leur action antioxydante.


Egalement hydrosolubles,

comme la C, les vitamines du

groupe B, que l’on considère avant tout comme des « neuro-vitamines », ne se trouvent pas non plus en suffisance dans l’alimentation occidentale.

Il est donc utile de prévoir une complémentation.


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